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Petits riens
25 mai 2016

Attente

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L'autre jour, j'avais rendez-vous avec une amie près de Massy. Avant de partir je lui ai envoyé un sms pour lui dire que j'arriverai vers 15 heures et que je lui enverrai un message dès que je serai dans le RER. Elle ne m'a rien répondu mais mon texte n'appelait pas de réponse.

Sur le quai de Châtelet, j'ai hésité sur la gare d'arrivée. Il y avait deux arrêts à Massy. Je lui ai posé la question par texto, mais pas de réponse. Je me suis dit que j'avais peut-être eu tort de partir sans que l'on se soit contactées. J'ai fait un choix toute seule et je suis montée dans un wagon. A l'arrivée, toujours pas de nouvelle. Par contre, je ne m'étais pas trompée d'arrêt, j'ai reconnu l'endroit.

Je suis sortie. J'ai vu une voiture qui ressemblait à la sienne. Mais, à l'intérieur, il y avait un couple âgé. J'ai essayé d'appeler mon amie et je lui ai renvoyé un message. Puis j'ai décidé d'aller attendre dans la gare TGV. Je serai au chaud, je pourrai m'acheter de quoi lire et j'aurai de quoi m'asseoir. En entrant, j'ai entendu du piano. Je suis allée dans le point presse pour voir les livres. Il n'y avait pas beaucoup de choix. J'ai acheté "Et n'oublie pas d'être heureux" de Christophe André. Je suis montée à l'étage pour écouter le piano. Je me suis installée. Et j'ai lu.

Le livre est organisé comme un abécédaire, avec des articles courts. Bien écrit. Et avec surtout beaucoup d'humanité et de bienveillance. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un tel plaisir à lire. Il y avait la musique et cette lecture. J'étais bien. Ca ne me gênait finalement pas d'attendre. Je me suis arrêtée de temps en temps de lire pour appeler mon amie. Sans succès. Au bout d'une demie-heure, je lui ai écrit que je rentrais. 

Dans le RER, au retour, j'ai lu encore et puis j'ai laissé mon esprit vagabonder. Et c'est là que  j'ai compris des choses très importantes sur mes préoccupations du moment. Pourtant, le livre n'avait rien à voir avec ça. C'était juste qu'il m'avait mise dans un état d'esprit propice à régler les problèmes.

Le lendemain, mon amie m'a contactée. Elle avait été très malade avec une forte fièvre. Elle espérait que je ne lui en voudrais pas. Je l'ai rassurée là dessus.

 

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Commentaires
C
Ce type de malentendu m'est déjà arrivé et m'a toujours mise mal à l'aise : impression d'un décalage dans les attentes, que l'une attache plus d'importance que l'autre à ces rencontres. Je trouve que tu racontes cela de manière admirable, avec ce lien avec le livre lu qui donne beaucoup de profondeur à ton texte. Etre heureux, c'est peut-être beaucoup savoir pardonner. Et aussi (après lecture de ton billet suivant, c'est à ton amie que je le dirais), savoir accepter les différences.
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J
C'était donc le chemin que tu devais faire pour arriver à ce livre, en avoir l'esprit transformé pour résoudre certains de tes problèmes. Et qui sait, votre amitié en sera peut-être renforcée ! Fabuleuse la vie, non ? Belle semaine à toi. Amitiés. Joëlle
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G
Une occasion de lire tranquillos.
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I
Tant que ton esprit peut vagabonder sous un air de piano, alors tout va bien.<br /> <br /> On peut dire que l'attente a eu du bon.
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A
Cela n'a pas été non plus une journée perdue!
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Petits riens
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