Vive les chagrins d'amour !
Vive les chagrins d'amour !
Bien sûr... je plaisante. J'en ai connu un à l'âge adulte. Terrible. Mais on sait que c'est normal, que c'est arrivé, que ça arrive, que ça arrivera à plein d'autres gens. On sait que c'est un sujet inépuisable de romans, de chansons, de films et même d'articles de journaux ou sur Internet.
Comme vous avez pu le percevoir dans un autre billet, j'ai vécu une dispute familiale. Une grave dispute, avec ma mère, mais le reste de la famille ne me soutient pas. J'ai sûrement ma part de responsabilité, mais je reste avec l'impression d'avoir subi une attaque. Et la situation est bloquée parce qu'il ne m'est pas possible d'exprimer ce que je ressens et de m'expliquer.
Comme pour un chagrin d'amour, j'ai du mal à penser à autre chose. Quand je travaille, que je suis à l'école, avec mes élèves, mes collègues, ça va. Je suis dans l'action. Mais pendant les vacances et les week-ends, c'est difficile. Quand je suis toute seule, c'est terrible. Je me sens très triste, ou déprimée, ou malheureuse (je ne sais pas quel est le meilleur mot). Et même quand je suis avec des amis, quand je sors, quand je suis à une soirée où l'on chante, je peux y penser. Je ne me sens pas déprimée à ce moment là puisque je suis avec d'autres gens et que je bien avec eux. Mais il m'arrive d'y penser en toile de fond. Et j'ai souvent du mal à lire ou même à regarder la télévision.
Le problème, contrairement à un chagrin d'amour, c'est que je ne trouve pas cela normal. J'ai un tout petit plus de 50 ans et je suis profondément affectée par ma famille. Comme quand j'étais une petite fille ou une adolescente.
Paparazza a écrit que je finissais toujours par une note optimiste... Il faut que je trouve une chute, Je sais que mon problème ne va pas se résoudre facilement, je connais trop bien ma mère et ma famille. Mais, de vous l'écrire et de lire après vos commentaires, je suis sûre que je vais en sortir plein de choses positives.