Marseille, Mucem, exposition Depardon
On s'approche de la vitre pour voir la mer et l'architecture du Mucem. Et là, on voit de grosses gouttes s'écraser contre le verre. On les prend en photo. On ne pense pas à tout à l'heure, quand il faudra sortir. L'idée ne nous éfleure même pas.
On s'assoit sur un banc de l'exposition Depardon. On a encore un peu de temps avant l'heure de partir pour la gare. On pourrait aller voir celle sur l'alimentation, mais cela ne nous dit rien. On préfère rester dans l'ambiance du lieu.
On est devant de grandes photos. Il y a celle d'un couple d'une cinquantaine d'années. Ils sont devant la mer. La femme porte un foulard. Elle regarde quelque chose en tournant la tête. Lui a le regard vers la Méditarannée. Ils semblent proches, intimes, mais ils ont chacun leur monde intérieur.
Je suis restée longtemps à observer cette photo sans comprendre ce qui m'attirait derrière cette simplicté apparente.
Il y en avait d'autres comme celles là, qui traitaient des choses minuscules de la vie. Et puis d'autres encore, plus explicites, qui parlait du monde et de son actualité.